Juin 2012 - Familia Comboniana 698

DIRECTION GENERALE

Premières professions

Namugongo – 1 mai 2012         Province d’origine    Destination

Sahuayo – 12 mai 2012             Province d’origine    Destination

Santarém – 26 mai 2012          Province d’origine       Destination

TOTAL: 27 (23 pour le sacerdoce + 4 frères)

Professions perpétuelles

Ordinations Sacerdotales

Œuvre du Rédempteur

Juin                    01 – 15 KE             16 – 30 KH

Juillet                 01 – 07 LP              08 – 15 CO          16 – 31 MZ

Intentions de prière

Juin – Afin qu’en suivant l’exemple de Jésus, Bon Berger et manifestation de la miséricorde du Père, nous communiquions à ceux qui souffrent le plus la vie en abondance que Jésus est venu apporter à tous. Prions.

Juillet – Afin que la Grande Mission Continentale, portée de l’avant par les Eglises d’Amérique, stimule nous les baptisés à nous ouvrir à une mission au-delà de nos frontières. Prions.

Publications

Publications récentes de la province du Mexique:

P. Rafael González Ponce, El ideal de Agustín, Misionero Comboniano muerto en África, 2011, troisième éd.

P. Domingo Zugliani, Historia Sagrada, Una pedagogía divina para la enseñanza de la religión.

P. Cirillo Tescaroli, Daniel Comboni, profeta de los nuevos tiempos, 2011, éd. révisée et corrigée.

P. Vittorio Moretto, Si tuviera mil vidas… La fascinante humanidad de San Daniel Comboni, 2011, troisième éd.

P. Fernando González Galarza, Discípulos misioneros de Cristo para la misión sin fronteras.

Deux livres pour enfants: Seguir sus pasos, Biografías de santos escritas para niños e Jesús, una historia de amor.

P. Lorenzo Carraro, Mission Across the Continents (Mission à travers les continents), Ed. 2012. P. Carraro partage sa vie remplie d’événements et rencontres fascinantes.

ASIA

Recollection, Assemblée et Premiers voeux

Au mois de mai, s’est déroulée l'Assemblée de délégation pour faire les dernières retouches à la mise à jour du Directoire de la délégation, écouter les rapports de différents secteurs avec la panification des prochaines années. L'Assemblée a été enrichie par la célébration du jubilé sacerdotal de P. Lorenzo Carraro et par la cérémonie de la première profession religieuse de Jemboy Caspis Salarde et Margarito Garrido Santiago, qui s’est déroulée le soir de mercredi 16 mai. La Messe solennelle a été présidée par le supérieur de la délégation, P. Llamazares Miguel Angel, à la présence des parents et de quelques familiers des deux néo-profès.

BRASIL NORDESTE

En défense des indios de l’Amazonie

“Unis l’on peut gagner”. C’est le slogan choisi par les missionnaires comboniens du Brésil Nordeste pour soutenir, avec l’organisation “Survival International”, la cause des Awá-Guajá, dans l’Etat de Maranhão. Il s’agit d’une des dernières ethnies indigènes de l’Amazonie, dont la survie même est à risque à cause de la déforestation et de l’avancée des colons.

Le nombre des Awá-Guajá est encore à présent incertain. L’on parle de quelques centaines d’individus, dont une soixantaine n’auraient jamais eu de contact avec le monde externe. Ces derniers trois ans, leur territoire a été ultérieurement appauvri de plus que 30%, malgré le décret de 1992 qui en détermine les bornes. Les missionnaires rappellent que ce peuple indigène est une des nombreuses victimes de l’“avidité folle et incontrôlée” des latifundistes et des groupes industriels du bois et des mines qui ont montré d’avoir tant d’influence aussi sur la scène politique et même – soulignent encore les religieux – dans l’administration de la justice.

Toutefois un signal positif qui donne “du courage” et un “souffle nouveau” est arrivé récemment avec la décision du Tribunal régional fédéral de Brasilia qui, à l’unanimité, a disposé l’éloignement, d’ici un an, de la population et des implantations non indigènes du territoire défini en 1992. Dans cette perspective s’inscrit l’appui donné par les comboniens à la campagne promue sur une vaste échelle par “Survival International”, initiative qui vise à solliciter l’envoi, de la part du ministère de la Justice, de la police fédérale dans le territoire des Awá-Guajá, de manière à y expulser les bûcherons, les agriculteurs et les colons, avant qu’il ne soit trop tard.

Les comboniens, donc, avec “Survival international”, invitent le Gouvernement brésilien à insérer la question des Awá-Guajá parmi les “priorités” de son propre agenda politique; en particulier, ils invitent les gouvernants à suivre l’exemple du Christ et à être donc des “bons pasteurs” pour les populations dont le sort est leur confiée. Et comme avertissement ils rappellent l’ancienne et sévère sentence divine exprimée par le prophète Ezéchiel: “Je leur demanderai compte de mon troupeau”.

La campagne des comboniens, s’inscrit dans une œuvre pastorale plus vaste entreprise par l’Eglise brésilienne en défense des populations indigènes de l’Amazonie. Au mois d’avril, dans une note, les évêques brésiliens ont déploré “le renvoi de la procédure administrative de la démarcation”, avec “l’invasion et l’exploitation des terres des peuples traditionnels”.

CENTRAFRIQUE

Bénédiction de la grotte dédiée à la Vierge de Fatima

Samedi 21 avril, les chrétiens de la paroisse Christ Roi de Tokoyo, Bangassou centre, ont organisé une procession de 7 Kms jusqu’au sanctuaire marial de Pande “Nzoni Be ti Marie”, Coeur Immaculé de Marie, afin que la grotte, dédiée à la Vierge de Fatima, soit un centre de prière, pèlerinage et renouvellement missionnaire pour ce secteur qui comprend 27 chapelles de la paroisse, et pour tout le diocèse de Bangassou. La grotte est une réponse d’espoir aux centaines de gens évacués qui ont tout quitté à cause de la violence de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), de Joseph Kony, qui a semé la terreur dans la zone est du diocèse.

La Messe a été présidée par P. Alain-Blaise Bissialo, vicaire de la cathédrale Saint Pierre Claver et par les diacres Ludovic Takouali et Honoré Zonon qui depuis bientôt huit mois suivent les communautés rurales.

Remise de la paroisse de Christ Roi au diocèse

Des autorités religieuses et civiles se sont retrouvées le 29 avril dernier à la paroisse Christ Roi de Tokoyo pour une Messe de remerciement au Seigneur pour la présence des Comboniens dans le diocèse de Bangassou. Les premiers missionnaires, expulsés du Soudan du Sud, arrivèrent à Abossi (à une dizaine de Kms de la frontière avec le Soudan) le 15 août 1966 pour prêter assistance à 25.000 réfugiés. Mais les oppositions rencontrées les obligèrent à ouvrir un autre centre pour les réfugiés à Mboki et tout de suite après à Bezia, avec les sœurs Missionnaires Comboniennes. C’est ainsi que s’ouvrit un chapitre d’évangélisation et de promotion humaine dans le nord-est de la République Centrafricaine, dans les paroisses de Obo et Zemio. Les premières missions furent remises au diocèse après la guerre civile et en 1991 Obo et Zemio aussi. C’est en 1979 que les Comboniens étaient arrivés dans la paroisse Christ Roi, à Tokoyo.

La célébration a été présidée par Mgr Juan José Aguirre Muñoz, évêque de Bangassou. Son vicaire, P. Fidèle Koagbiayo, le provincial, P. Giovanni Zaffanelli, le clergé local, religieuses et religieux et autorités civiles ont pris part à l’événement. Dans son homélie, Mgr Aguirre a remercié tous ceux qui sont passés dans le diocèse de Bangassou et a souligné la présence et le témoignage des confrères et des derniers confrères qui ferment un chapitre de l’Eglise en République Centrafricaine, P. Giovanni Cosentino et P. Pedro Jimmy Indacochea Quimis.

CONGO

Une chapelle pour le Cae

Le CAE (Centre Afriquespoir) de Kinshasa avait besoin d’une chapelle. C’est chose faite. Samedi 28 avril 2012, l’entreprise AMCRI de Kimpombo a remis les clefs de la nouvelle construction au p. Eliseo Tacchella, supérieur provincial de la RD Congo. Etaient présents aussi les Confrères de la Communauté. La chapelle du CAE, dédiée à saint Daniel Comboni, a été réalisée grâce à l’héritage laissé en faveur du p. Tonino Falaguasta Nyabenda par don Adelio Mantiero, un prêtre du diocèse de Vicence (Italie) et grand ami des Missionnaires Comboniens. Don (abbé) Adelio est décédé en 2008 sur le chemin de l’église paroissiale de Grumolo delle Abbadesse, où il était curé, lorsque les fidèles l’attendaient pour la messe dominicale. Il était lié à un bon groupe de Missionnaires qu’il aidait généreusement.

La chapelle «Saint Daniel Comboni» du CAE est un lieu qui invite à la prière. A l’intérieur on remarque l’abondance du bois, dont est riche le Congo. L’autel, les sièges, le tabernacle, etc., tout est l’œuvre d’artistes congolais. Le chemin de croix est composé d’une série de tableaux en cuivre martelé: le cuivre justement, une des grandes richesses du sous-sol congolais. Un tableau de notre Saint Fondateur ne pouvait pas manquer et nous sommes sûrs que saint Daniel Comboni va assister de son intercession non seulement le CAE, mais aussi la Province Combonienne et l’Eglise de la RD Congo tout entière.

Forces neuves au service de la Mission

Le 1° mai au scolasticat de Kintambo (Kinshasa), 16 jeunes ont renouvelé leur profession religieuse. La journée a commencé avec une conférence donnée par le P. Lwanga Guarda, économe provincial, ayant comme thème: «Missionnaire au service de la régénération». Après un moment de réflexion personnelle et de prière, les invités – confrères de Kinshasa, Sœurs Comboniennes, postulants et postulantes et une délégation de Laïcs Comboniens – ont participé à la Messe présidée par le P. Eliseo Tacchella, supérieur provincial, au cours de laquelle a eu lieu le renouvellement des vœux. Dans son homélie, le P. Eliseo a développé surtout trois points: nécessité d’avoir une expérience personnelle du Christ, pauvreté vécue dans la communauté combonienne et zèle apostolique qui requiert la chasteté parfaite comme don total au Christ et aux autres.

ECUADOR

Assemblée provinciale

Du 23 au 27 avril, à la maison provinciale de Quito s’est déroulée l’Assemblée provinciale 2012 afin de réfléchir sur les remarques faites par P. Antonio Villarino qui avait visité la province entre janvier et février derniers et évaluer la démarche provinciale. Le premier jour a été un moment de formation continue conduit par Mgr Víctor Corral, ancien évêque de Riobamba, qui a parlé de la société équatorienne et de l’Eglise en Equateur ces dernières années. On a abordé aussi les défis de la mission continentale à partir du document d’Aparecida ainsi que les problèmes liés aux mineurs et à la violence dans le nord d’Esmeraldas où travaillent les confrères de Borbón et San Lorenzo. L’assemblée, qui s’est développée dans un climat serein, s’est efforcée d’aller de l’avant dans l’évaluation du plan triennal, retenu un point important de la vie de la province. En outre, à partir de la lettre de P. Villarino, un discernement s’est fait sur des points importants, tels que la pastorale des vocations, l’animation missionnaire et la formation de groupes d’amis de la mission, la pastorale Afro, la formation continue et la fermeture possible de quelques communautés faute de personnel dans les prochaines années.

La lutte pour la vie à Esmeraldas

Par la publication du document “Cuidemos nuestro planeta” (Protégeons notre planète), la Conférence Episcopale Equatorienne a pris position à côté des gens et du milieu. Malheureusement le gouvernement, comme en d’autres pays d’Amérique Latine, a fait le choix de la politique “extractive”, c'est-à-dire de l’exploitation des ressources du sous-sol afin de soutenir le développement du pays.

Cette politique malheureusement ne respecte pas le milieu et surtout les gens des zones autour des puits de pétrole et des mines d’or. Dans ce contexte général s’inscrit la zone nord d’Esmeraldas avec les deux missions comboniennes de Borbón et San Lorenzo. Après deux ans de mobilisation des gens on n’est pas encore parvenu à arrêter la défiguration du territoire et la pollution des fleuves par des substances toxiques déchets de la purification de l’or. En théorie les mines illégales ont été fermées et l’on a commencé l’exploitation de l’or d’une manière qui respecte le milieu. En réalité, au contraire, les fleuves continuent à porter vers le bas toute sorte de déchets.

L’Eglise d’Esmeraldas a mis parmi ses priorités de l’année pastorale la défense de la vie dans tous les milieux où elle est menacée et l’on a commencé à sensibiliser les habitants au respect du milieu et contre tout ce qui le menace. La commission de surveillance, à laquelle participent activement les comboniens P. Aldo Pusterla, Fr. Umberto Martinuzzo, P. Romeo Barrios Morales, P. Adam Zagaja, avec des laïcs et des catéchistes, est très engagée dans cette lutte et a demandé au ministre de l’intérieur de rendre publiques les données récentes sur le niveau de pollution des eaux des fleuves qui continuent à être très critiques (des informations qui circulent de manière clandestine car l’Université Catholique d’Esmeraldas aussi est impliquée dans les analyses).

Les Comboniens continuent à être au centre des menaces car retenus, par les mineurs, responsables d’interposer des obstacles à leur activité.

Vœux perpétuels

Au terme de l’assemblée provinciale, le 26 avril, dans la chapelle du centre juvénile “San Daniel Comboni” de Carcelén, au cours d’une concélébration solennelle à laquelle prenaient part tous les confrères, le scolastique José Luciano Campoverde Vicuña a fait sa profession perpétuelle dans les mains du provincial, P. Claudio Zendron.

P. Pedro Secundino Tacuri Samaniego, supérieur du postulat, au cours de son homélie, a souligné la nécessité de ces signes et la générosité de Luciano, dès que l’Eglise équatorienne semble se fermer à la mission “ad gentes”. Ils sont de moins en moins nombreux les prêtres, les religieux et les laïcs des diocèses qui se mettent au service de l’évangélisation dans les Eglises d’Afrique et d’Asie. A la célébration étaient présents les parents de Luciano, Emma et Cesar, de nombreux amis, familiers, bienfaiteurs qui ont pris part avec ferveur à l’événement, accompagné par les chants des sœurs, des novices et des jeunes du postulat. Selon la programmation établie par le conseil provincial, Luciano recevra le diaconat le 17 juin, qui est en Equateur la Fête du sacré Cœur, et l’ordination sacerdotale samedi 20 octobre.

EGYPTE

Un Combonien membre de l’Académie Egyptienne

Le prof. Faruq Shusha, membre et ancien directeur de l’Académie Egyptienne de la Langue Arabe, a communiqué à P. Giuseppe Scattolin que le conseil de l’Académie l’a choisi comme “membre par correspondance” (عضو مراسِل), n’étant pas égyptien.

“J’estime que cela représente un geste d’amitié significatif – écrit P. Giuseppe – de la part du monde intellectuel égyptien, et aussi de la part du monde arabe en général, pas seulement envers moi, mais aussi envers les très nombreux chercheurs italiens qui se sont approchés du monde arabe et islamique avec un esprit d’ouverture et une attitude de compréhension et d’amitié”.

ERYTHREE

Centenaire de l’Eglise catholique dans la zone Kunama

Le 29 avril 2012 on a célébré à Barentu le centenaire de l’Eglise catholique dans la zone de Kunama. Pour le peuple Kunama il s’est agi d’une célébration mémorable et jubilaire d’importance capitale.

L’Eparche de Barentu, Mgr Thomas Osman, conscient de la grande importance de ce premier centenaire qui rappelle la première annonce évangélique du salut pour son peuple et son Eparchie, il y a cinq ans, dans une concélébration circonstanciée, il traçait l’itinéraire pastoral et le pèlerinage spirituel qu’on devait parcourir en préparation à cette fête significative. En particulier, cet itinéraire pèlerinage devait représenter une préparation qui ne devait pas se borner aux seules formalités extérieures, mais impliquer d’une manière spéciale la foi, l’âme et la vie pratique des fidèles de l’Eparchie.

Les Comboniens aussi qui ont travaillé dans cette éparchie ont collaboré à la préparation par différents engagements, mais trois seulement ont pu prendre part à la célébration, P. Tesfamariam Ghebrecristos, P. Estifanos Helafu et P. Teckie Hagos (qui travaille dans l’Eparchie). On a fait mémoire de P. Leone Hanriot, missionnaire de Comboni, le précurseur de l’évangélisation parmi le peuple Kunama. La zone Kunama, dans la plaine occidentale de l’Erythrée, faisait partie du Vicariat Apostolique confié à Mgr Comboni en 1872. A cause de l’étendue du Vicariat et de la grande variété de langues, la zone ne fut pas évangélisée à ce moment-là. Mgr Sogaro pensa de faire quelque chose et envoya P. Hanriot d’abord à Assab, y explorer la zone, puis à Suakim. De Suakim P. Hanriot avança vers l’intérieur jusqu’à Tokar en Erythrée et, avec l’aide de quelques Kunama qui se trouvaient là, il prépara un petit dictionnaire italien-Kunama, un petit catéchisme et de contes courts sur l’Histoire sainte en Kunama dans l’intention d’évangéliser cette population-là. Au mois de février 1894 Mgr Sogaro l’envoya à Massawa, d’où P. Hanriot se mit en voyage et au mois d’avril il atteignit Agordat. Avec les permis du cas, il partit vers la zone Kunama et arriva jusqu’à Mogolò. Malheureusement, il fut frappé par la fièvre malarique et un mois après il fut hospitalisé à Asmara, où il mourut, après un mois d’hospitalisation, le 9 juillet, assisté par le P. Luigi Bonomi et les frères Capucins. A l’occasion du centenaire de la mort de P. Hanriot les Comboniens en Erythrée décidèrent d’accepter l’invitation de l’Eparche de Barentu de travailler chez les Kunama.

Mgr Fikremariam premier éparche de Saganeiti

La zone autour de Saganeiti fut la première en Erythrée à être ramenée à l’Eglise catholique par saint Gustino de Jacobis et reste encore aujourd’hui une des citadelles du catholicisme. Etant donné la centralité de la ville d’Asmara, choisie comme la capitale de l’Erythrée, le premier Eparche de l’Erythrée, quoique natif de la zone de Saganeiti, fut fait Eparche d’Asmara, où il continua à y être aussi le Vicaire Apostolique de l’Erythrée jusqu’en 1995. En 1995 le Vicariat Apostolique fut absorbé par l’Eparchie d’Asmara et deux autres diocèses furent créés à Keren et Barentu. Saganeiti resta encore partie de l’Eparchie d’Asmara. Après de longues réflexions et une préparation adéquate, le Saint Siège a institué cette année l’Eparchie de Saganeiti, en divisant l’Eparchie d’Asmara. Le premier Eparche de Saganeiti est Mgr Fikremariam Hagos, dont la consécration épiscopale a été faite à Asmara par Mgr Menghesteab Tesfamariam, combonien, Mgr Kidanemariam Yebio et Mgr Thomas Osman, le 20 mai, dans la cathédrale de Kidane Mehret. Le 27 mai Mgr Fikremariam, accompagné à Saganeiti par un long cortège de voitures et autobus, a été intronisé à la tête de son Eparchie dans la liesse populaire.

Le séminaire combonien de Decameré passera sous la juridiction du nouvel évêque.

ITALIA

“Un missionnaire à genoux”

Samedi 28 et dimanche 29 avril, au théâtre de la mairie de Falzè di Trevignano (Treviso), la paroisse et les Amici in Coro, ainsi que les Giovanissimi ont présenté un récital sur P. Bernardo Sartori nommé “Un missionario in ginocchio” (Un missionnaire à genoux). Les paroissiens de P. Bernardo ont voulu faire revivre la figure de leur concitoyen, missionnaire en terre des Pouilles à Troia, d’abord, et en Ouganda, ensuite. Extraordinaires les acteurs, tous du village, non professionnels: des parents aux séminaristes, à l’évêque le bienheureux Longhin qui l’ordonna prêtre, au jeune qui interprète P. Bernardo. Très jolis les chants qui ont accompagné le récital et qui traduisaient la vie de P. Bernardo, en particulier son amour à la Vierge. Emouvante l’exécution de Sorgi o Madre, l’hymne mise en musique par Sartori lui même. A la Vierge, le père Sartori a dédié les églises dont il s’est chargées, de la Médiatrice de Troia aux églises construites en Ouganda: la Sultane d’Afrique à Lodonga, Notre Dame de Fatima à Koboko, la Reine du Monde à Otumbari, Marie mère de l’Eglise à Arivu.

Au terme du récital, les applaudissements ne s’arrêtaient plus. Le but du récital était aussi de repérer des fonds afin de soutenir les initiatives liées à la cause de canonisation de P. Sartori.

Rencontre des postulants et des novices comboniens d’Europe

Les postulants et les novices des provinces comboniennes d’Europe se sont retrouvés à Limone, village natal de saint Daniel Comboni, du 27 au 30 avril dernier. Etaient présents les jeunes en formation ainsi que les formateurs d’Italie, Pologne, Espagne et Portugal. Huit étaient les postulants et six les novices qui font le noviciat à Santarém, au Portugal.

Après un mot de bienvenue de P. Corrado Masini, provincial d’Italie, P. Alberto Pelucchi, Vicaire général, a parlé aux jeunes candidats à la vie missionnaire de la situation présente de l’Institut, des défis de la nouvelle évangélisation et de la mission des Comboniens dans l’Europe de nos jours.

D’après un postulant, la rencontre a été “un moment extraordinaire d’échange d’expériences et de partage”. Pareillement significative la visite à la Maison Mère de Vérone, au Musée Africain, au Centre pour confrères âgés et malades, à l’Institut don Mazza et à la maison mère des Soeurs Comboniennes.

Le 30 avril, les postulants sont repartis à la maison, alors que les novices et leurs formateurs, P. José Juan Valero Maciá et P. Víctor Dias, se sont arrêtés à Limone jusqu’au 10 mai pour la retraite annuelle, conduite par le P. Manuel João Pereira Correia. Les trois novices de la deuxième année ont fait leur profession religieuse le 26 mai, veille de la Pentecôte, dans la cathédrale de Santarém.

MALAWI-ZAMBIA

Ordination sacerdotale

L’ordination sacerdotale du diacre Harold Felix Gomanjira s’est déroulée à la paroisse de Mwanga, au Malawi, samedi 12 mai 2012. Mgr Montfort Stima, évêque auxiliaire de Blantyre, a présidé l’ordination. De nombreux confrères du Malawi et de Zambie ont pris part à la joyeuse célébration avec d’autres prêtres diocésains, soeurs et de nombreux chrétiens de la paroisse de Mwanga, dont certains ont eu à parcourir de longues distances pour être présents.

Ont participé aussi 19 postulants comboniens de Balaka avec leurs formateurs, P. Edward Kanyike et P. Gabriel Uribe, et 13 pré-postulants qui sont en train de faire le pré-postulat à Lunzu. Une journée véritablement spéciale de bénédiction pour la province de Malawi Zambie et pour l’Eglise locale.

C’était la première fois que dans la paroisse était célébrée une ordination sacerdotale. L’évêque a remercié les Comboniens du bon travail qu’ils sont en train d’accomplir dans l’archidiocèse de Blantyre. Le provincial P. Dário Balula Chaves, après avoir remercié l’évêque et les animateurs des groupes paroissiaux de leur merveilleuse collaboration, a demandé à tous d’accompagner avec la prière le nouveau prêtre, envoyé par Dieu à continuer le travail missionnaire dans d’autres pays, au nom de l’Eglise locale.

P. Harold est né à Kwalala, Mulanje, Malawi. Il a fait son noviciat à Lusaka, Zambie, les études théologiques à Lima, Pérou, et son service missionnaire à Chama, Zambie. Il a été affecté à la province d’Afrique su Sud.

POLSKA

Ordination d’Andrzej Jan Filip

Le diocèse de Tarnovia, au sud est de la Pologne, est celle qui compte le plus grand nombre de prêtres “fidei donum” parmi les diocésains: ils sont plus que 60 au jour d’aujourd’hui. Ce qui est indicatif d’un bon esprit missionnaire. Toutefois, ne maquent pas non plus les vocations pour d’autres instituts missionnaires, y compris les comboniens.

Le dernier fruit de ce travail est P. Andrzej Jan Filip, ordonné le 12 mai dans sa paroisse de Mogilno. P. Andrzej, après avoir terminé ses études de théologie à Casavatore (Naples), a passé deux ans de service missionnaire au Mozambique, dans la communauté combonienne de Muxúngue. Rentré en Pologne il y a deux mois, il s’est préparé à l’ordination sacerdotale, pour repartir ensuite au Mozambique, où il va continuer à travailler pour les gens et l’Eglise locale.

Deux sont les éléments qui ont caractérisé l'ordination de P. Andrzej. Il est d’abord le premier à être ordonné dans son église paroissiale. Ce qui a permis aux gens de vivre la célébration avec une émotion particulière. Il s’est agi d’un événement communautaire: tous ont donné leur contribution à sa préparation et tous ont pu le vivre en première personne.

En outre, P. Andrzej a été ordonné par un évêque missionnaire, Mgr Janusz Kaleta, évêque de Karaganda ai Kazakistan, qui lui a adressé ces mots: “Seras-tu disponible à aller là où l’Eglise t’envoie? N’oublie pas que le travail missionnaire porte du fruit après des années d’effort. Ne perds jamais la confiance!”.

PORTUGAL

Coordinateurs des Laïcs Comboniens d’Europe

Les coordinateurs des Laïcs Missionnaires Comboniens (LMC) de différentes provinces d’Europe et les responsables de la Commission Centrale des LMC se sont retrouvés à Coimbra, Portugal, du 29 avril au 1 mai. La rencontre avait trois objectifs majeurs: présenter le compte rendu des activités de l’année passée; réfléchir au chemin parcouru par les LMC de chaque province ces dernières années, en le comparant avec les décisions des dernières rencontres; préparer la rencontre des LMC de la première semaine du mois d’août 2012, à Vérone, Italie. Les membres de la Commission Centrale (Alberto de la Portilla, P. Günther Hofmann et P. Arlindo Pinto) ont présenté l’ébauche du programme de la V Assemblée des LMC qui se déroulera à Maia, Portugal, du 2 au 9 décembre 2012.

Le provincial du Portugal, P. Alberto de Oliveira Silva, a donné la bienvenue, comme représentant de P. Ramón Eguíluz Eguíluz, provincial d’Espagne, chargé des LMC au niveau continental. P. Ramón, en effet, n’a pas pu prendre part étant engagé avec la visite du Supérieur Général à sa province. La rencontre a eu 16 participants: 6 laïcs représentants des provinces comboniennes européennes (DSP, Espagne, Italie, Pologne et Portugal), 8 comboniens et deux comboniennes. La supérieure combonienne de la province de l’Europe, soeur Ida Colombo, a suivi les travaux afin de “connaître de près – a-t-elle dit – le travail des LMC et leur demander quel genre de collaboration ils entendent avoir de la part des Sœurs Missionnaires Comboniennes d’Europe”.

Un des responsables de la commission européenne des LMC, Pedro Moreira, en s’exprimant sur la rencontre a affirmé: “Après dix ans de rencontres où on a cherché d’approfondir le sens de famille parmi nous tous afin d’affermir la possibilité de coopération dans des projets internationaux, nous voulions que celle-ci soit une opportunité de regarder un peu au chemin accompli jusqu’ici, l’évaluer et indiquer d’autres chemins pour l’avenir. Nous pouvons dire que c’est justement ce qui a été fait”.

Rencontre continentale de Justice et Paix sur les immigrés

Du 7 au 11 mai, s’est déroulée à Coimbra la rencontre continentale des comboniens qui travaillent parmi les immigrés en Europe. Au cours de la rencontre on a réfléchi sur les migrations en tant que phénomène le plus vaste de personnes de tous les temps qui “s’est transformé en réalité structurelle de la société contemporaine et constitue un problème toujours plus complexe, du point de vue social, culturel, politique, religieux, économique et pastoral”, comme le dit l’Instruction Erga migrantes caritas Christi du Conseil Pontifical de la Pastorale pour les migrants. L’Instruction souligne que le fait migratoire “soulève le problème éthique de la recherche d’un nouvel ordre économique international pour une plus juste distribution des biens de la terre, dans la vision de la communauté internationale comme famille de peuples, avec l’application du Droit International”.

A l’Assemblée de Pesaro (Italie), les participants de toutes les provinces européennes avaient choisi trois projets concrets et communs des comboniens en Europe: un centre européen de communication, probablement à Londres; un lieu de spiritualité et de réflexion sur la mission, à Limone sul Garda (Italie); et la poursuite de l’engagement avec et parmi les immigrés au niveau local, mais avec une vision de plus en plus européenne et la possibilité d’échange de personnel d’autres continents aussi. On a souligné une fois de plus que tout seuls on peut faire peu ou rien. On a donc insisté sur le fait que le travail dans ce secteur de JPIC doit être fait en collaboration avec d’autres mouvements de l’Eglise et de la société civile.

SOUTH AFRICA

Assemblée provinciale

Du 23 au 27 avril 2012 les confrères qui travaillent en Afrique du Sud se sont retrouvés pour l’assemblée provinciale annuelle au Centre Pastoral Maria Trost, dans le diocèse de Witbank. Etaient présents aussi l’évêque combonien du diocèse, Mgr Giuseppe Sandri, et la combonienne soeur Clara Torres Acevedo. Un moment de grande communion et de partage entre tous les membres de la province.

Au cours des trois jours de l’assemblée on a parlé et mis à jour le Directoire provincial, avec des résistances de la part de quelques confrères au Fonds Commun Total. D’autres sujets ont été la pénurie de personnel et la requalification conséquente de nos engagements, le défi de l’animation missionnaire, le manque de vocations et la nécessité d’une voix plus prophétique dans notre travail missionnaire.

Pendant l’assemblée on a saisi l’occasion pour célébrer les anniversaires de profession religieuse et sacerdotale de quelques confrères: Fr. Benno Singer fête ses 50 ans de profession perpétuelle, P. José Luis Roman, 25 ans de vœux temporaires, P. Francis Manana et P. Jude Burgers, 25 ans d’ordination sacerdotale.

Jubilé sacerdotal de P. Francis Thuli Manana

P. Francis a célébré 25 ans de prêtrise dans sa paroisse d’origine. Il est le premier sud-africain qui est devenu missionnaire combonien. De nombreux gens sont arrivés pour la fête depuis Phiri, Soweto (Johannesburg), où P. Francis est curé, et d’autres régions du pays. La famille de P. Francis était présente et remplie de joie et de gratitude. De nombreuses personnes et en particulier de nombreux confrères ont pris part à la fête. L’Eucharistie a été présidée par l’évêque Mgr. Joe Sandri.

P. Jeremias dos Santos Martins, supérieur provincial, dans ses mots de remerciement a souligné la réalisation du rêve de Comboni de “Sauver l’Afrique par l’Afrique”. Il a fait allusion aux nombreux dons de P. Francis mis au service de la mission en Equateur et en Afrique du Sud, par son ministère pastoral.

Renouvellement des voeux

Chaque année, le 1° mai les scolastiques du Scolasticat de Pietermaritzburg renouvellent leurs voeux. Cette année les ont renouvelés 9 des 10 scolastiques. En effet, était absent un scolastique du Soudan du Sud, rentré au pays afin de régulariser sa situation, telle que le passeport et son nouveau visa pour l’Afrique du Sud.

La cérémonie s’est déroulée dans l’après midi. Chaque scolastique, appelé par son nom par un des formateurs, a répondu à l’appel dans sa propre langue locale: ewe, lingala, sotho, amarico... en exprimant ainsi la richesse de notre inter-culturalité et internationalité.

SOUTH SUDAN

La situation difficile entre les deux Soudan continue

Fin janvier la situation politique au Soudan du Sud était en train de s’empirer. Le Soudan du Sud avait en effet décidé de fermer les pompes dans ses champs de pétrole, en accusant le Soudan de voler son pétrole et d’exiger une taxe irraisonnable pour permettre d’exporter le pétrole en passant par ses infrastructures.

Au mois de février les négociations entre les deux pays sur d’importantes questions concernant l’après indépendance, avec la médiation d’un groupe d’experts de l’Union africaine, ont été suspendus.

Au mois de mars il y a eu un progrès significatif quand le Soudan du Sud et le Soudan ont signé un accord sur nationalité, citoyenneté et problèmes de sécurité. A Khartoum, les souteneurs de la ligne dure ont critiqué l’accord et – d’après Juba – ont boycotté la rencontre, au programme le 3 avril à Juba, entre Salva Kiir Mayardit et Omar Al Bashir, pour signer les accords et aborder d’autres questions non résolues, dont Abyei, les frontières et les puits de pétrole. Fin mars, les forces armées du Soudan (SAF) ont intensifié les bombardements au delà de la frontière avec artillerie et des attaques aériennes. L’armée sud soudanaise, le SPLA, a repoussé la SAF au-delà de la région riche en pétrole de Heglig, avant de se retirer sur ses positions. Le Soudan du Sud appelle Heglig du nom de Panthou (en langue dinka).

Le Soudan ne s’attendait pas au succès militaire de l’SPLA. La SAF a donc intensifié les bombardements et les attaques au dela de la frontière et le Soudan du Sud a reconquis, une fois de plus, Heglig-Panthou. Kiir a affirmé à l’Assemblée Nationale que cette fois-ci l’occupation aurait été permanente. La communauté internationale a condamné cette occupation, l’ONU a menacé des sanctions et une dizaine de jours après Kiir a fait marche arrière et a ordonné à l’SPLA de se retirer en ordre de Heglig-Panthou. Khartoum a immédiatement donné l’annonce qu’elle avait réussi à chasser de la zone pétrolifère l’armée du Soudan du Sud, en tuant 1.500 soldats.

Pendant ce temps, le 8 avril arrivait à échéance la “période de grâce” pour les soudanais du Sud qui vivent au Nord. Plus que 500.000 personnes auraient dû avoir une documentation adéquate pour se faire enregistrer en tant qu’étrangers ou rentrer chez eux. Le même jour, le Soudan a suspendu les vols directs entre Khartoum et Juba. Après l’occupation de Heglig-Panthou, Bashir a ordonné la suspension des pourparlers avec le Soudan du Sud, en accusant Juba de comprendre seulement le langage de la guerre et en promettant de libérer le nouveau pays des “insectes” de l’SPLM, le parti de gouvernement. L’Assemblée Nationale du Soudan a déclaré état ennemi le Soudan du Sud.

Fin avril, Bashir a déclaré l’état d’urgence tout au long de la frontière avec le Soudan du Sud et le gouverneur de l’Etat du Nil Blanc a donné dix jours pour quitter aux 20.000 soudanais environ qui sont bloqués à Kosti, dans l’attente de moyens de transport (par voie de terre ou fluviale) vers le Soudan du Sud, en les accusant en plus de constituer une menace à la sécurité.

D’après les observateurs internationaux, la situation entre Soudan du Sud et Soudan a atteint un niveau dangereux et pourrait se transformer en une vraie guerre.

Première rencontre des religieux

Du 8 au 10 mai soixante-dix religieuses et religieux de 30 Instituts qui travaillent au Soudan du Sud se sont rencontrés pour la première fois pour réfléchir sur l’invitation du Second Synode pour l’Afrique à la vie consacrée dans le nouveau pays. Les participants ont partagé quelques idées sur les caractéristiques que le religieux doit avoir au Soudan du Sud et ont décidé de fonder une association pour coordonner le travail entre les différents Instituts et la Conférence épiscopale. Ils ont aussi demandé l’institution d’un Centre de spiritualité.

En outre, ils ont écrit une lettre au ministre de l’Intérieur afin qu’il examine la question des visas pour les missionnaires étrangers; à présent, en effet, tout missionnaire dépense chaque année USD 500,00 en visas.

Evêques catholiques et épiscopaliens renouent les rapports

Du 9 au 11 mai six évêques catholiques et huit évêques épiscopaliens du Soudan du Sud se sont rencontrés à Yei avec John Sentamu, archevêque anglican de York (Angleterre) et un groupe de conseillers dans le but d’examiner la manière de reprendre les activités oecuméniques dans le pays et déterminer des activités à développer ensemble.Les évêques ont aussi préparé un message qui s’intitule “Nous avons un rêve de paix, justice et liberté”, en demandant aux chefs politiques de Juba et Khartoum de résoudre leurs divergences à la table des négociations.

Hilde Johnson, chef de la mission ONU au Soudan du Sud, a rencontré les évêques et leur a demandé de rassurer leurs propres fidèles sur le fait que l’ONU n’a pas abandonné le Soudan du Sud.

Premier groupe de diplômes de l’Université catholique

L’Université Catholique du Soudan du Sud a son premier groupe de diplômés. Le titre a été décerné le 12 mai dernier, au cours d’une très jolie cérémonie, à 25 étudiants du Département d’Economie et Commerce (cours de 4 ans). Le diplôme de licence leur sera remis au mois d’octobre, auprès de l’Université Catholique de l’Afrique Orientale. L’Université Catholique offre des cours d’Economie et d’Education à Juba et d’Agriculture à Wau. Il est prévu d’ouvrir un collège pour le pétrole et les mines à Malakal.

TCHAD

Première profession religieuse à Sarh

La dimanche 13 mai 2012, la famille de Comboni se trouvant au Tchad ainsi que toute la communauté chrétienne de la paroisse Saint Kizito de Begou étaient dans la joie de participer à la première profession de dix novices qui ont terminé leur période de formation au noviciat Sainte-Croix de Sarh.

Il s’agit de la première profession religieuse de ce noviciat interprovincial de l’Afrique francophone, inauguré le 21 septembre 2010 à la présence du secrétaire général de la formation, le père John Baptist Opargiw. Rappelons que le noviciat Sainte-Croix est le premier et unique noviciat masculin se trouvant au Tchad. C’est ainsi que pour mettre en évidence l’importance de la consécration religieuse dans la vie de l’Eglise, nous avons voulu célébrer cet événement dans une paroisse où les missionnaires comboniens travaillent depuis plus de dix ans et d’où est sorti le premier combonien Tchadien.

La messe a été présidée par le supérieur provincial du Tchad, le père Pietro Ciuciulla en présence de nombreux confrères, de la supérieure générale des Sœurs comboniennes en visite au Tchad, accompagnée de la provinciale pour la Centrafrique-Tchad et des religieux et religieuses des autres congrégations ainsi que de nombreux chrétiens dont certains sont venus des communautés où les novices ont vécu leurs expériences apostoliques et communautaires. Le diocèse de Sarh était représenté par le vicaire général, l’Abbé Bertin Nguetigal. Parmi les nouveaux profès, il y a sept candidats prêtres et trois candidats frères.

TOGO-GHANA-BENIN

Formation Permanente

Les 8-10 mai, la Province a vécu un temps privilégié de FP. La session a été animée par le P. Fermo Bernasconi, formateur au Scolasticat de Kinshasa (RDC). Le mardi 8 a été une journée de rencontre pour les supérieurs de communauté: un long partage à partir de l’expérience de chacun, joies, limites et difficultés dans le service qui leur est confié. Deux les instruments présentés dans l’après-midi: comment aider le partage, la communication entre confrères de la même communauté, et la charte (projet communautaire et pastoral).

La matinée du 10, le P. Fermo a présenté une réflexion du P. Siro Stocchetti sur trois constats retenus importants dans l’expérience de la FP: peu d’intériorisation, peu de passion et une bonne dose d’autosuffisance. Trois les instruments proposés pour une démarche personnelle: la Lectio divina, la révision de la journée, le projet personnel de vie.

Les confrères autochtones de la Province se sont rencontrés le lundi 7 mai à Cacaveli. Une rencontre très belle de partage qui a réuni 18 confrères. Dans un climat très serein, chacun a pu exprimer ce qu’il est en train de vivre, ses joies et soucis (tribune libre). Ensemble, ils ont fait ressortir quelques thèmes d’intérêt majeur: famille et proximité, économie, contextualisation du charisme combonien, paroisses de ville, promotion des vocations, études, spécialisations.

L’évaluation de la rencontre a été très positive, avec le désir de pouvoir se rencontrer deux fois par an.

Les confrères âgés de moins de 40 ans – 11 confrères, y compris les scolastiques en service missionnaire – ont profité aussi pour se rencontrer le mardi 8 mai. Ils ont pu partager leurs expériences de vie missionnaire et passer de beaux moments de fraternité.

Prions pour nos défunts

LA MERE: Adelina, de P. Celestino Celi (†); Emília, de P. Manuel Augusto L. Ferreira (P).

LE FRERE: Aldo, de P. Alberto Doneda (EC).

LA SOEUR: Emma, de P. Josef Uhl (I); Albina, de P. Gianmario Vimercati (I); Piera, de P. Assunto Tebaldini (BNE).

LES SŒURS MISSIONNAIRES COMBONIENNES: Sr. Neghesti Mehereteab; Sr. Gianna Enrica Salvoni; Sr. Zita Pia Marchetti.