In Pace Christi

Leso Igino Serafino

Leso Igino Serafino
Date de naissance : 13/12/1926
Lieu de naissance : Villafranca/Italia
Premiers vœux : 15/08/1946
Vœux perpétuels : 20/09/1951
Date de l’ordination : 07/06/1952
Date du décès : 14/01/2012
Lieu du décès : Verona/Italia

P. Igino Leso était né à Villafranca (province de Vérone) le 13 décembre 1926. Parmi les nombreux souvenirs d’une enfance sereine, se distingue la grande douleur pour la perte de la maman, vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale, sous les bombardements.
Le chemin vers le sacerdoce démarra en 1942 à Brescia, où Igino arriva après quelques années d’étude de comptabilité à Vérone. Il alla à Venegono Superiore pour le noviciat et c’est là qu’il fit sa première profession le 15 août 1946. Après un an de scolasticat à Rebbio, il passa à Troia et à Sulmona et, pour la dernière année, de nouveau à Venegono. P. Igino fut ordonné prêtre le 7 juin 1952, par l’imposition des mains du cardinal Ildefonso Schuster, bienheureux. Il fut affecté aux écoles apostoliques (petits séminaires): Sulmona (un an), Pesaro (deux ans), Crema (un an) et puis, comme supérieur, à Carraia.

Sa première affectation en mission fut le Sud Soudan, mais n’arrivant pas à avoir son visa d’entrée, il fut envoyé à Londres y apprendre l’anglais. En 1961 il arriva en Ouganda, d’abord à Gulu et ensuite à Anaka avec P. Emilio Spreafico, afin d’apprendre la langue acholi. Un an après, Mgr Giovanni Battista Cesana lui confia la charge de la cathédrale de Gulu, pendant quatre mois comme vicaire et puis comme supérieur et curé. Au mois de juin 1965, après quelques années seulement de mission, l’obéissance le rappela en Italie. Il devint le supérieur de la maison mère et formateur des scolastiques à Vérone. Le scolasticat de Vérone parti à Rome, en 1970 P. Igino repartit en Ouganda, en qualité de curé de Kitgum – la période la plus féconde, peut être, de sa vie missionnaire. En 1975, avec d’autres confrères, il fut expulsé d’Ouganda. Il se retrouva supérieur de la communauté de Dawson Place, à Londres.

Au terme de la période de rotation, au lieu de repartir en mission comme tant il désirait, il fut affecté à la communauté de la Curia, à Rome, de laquelle il devint aussi le supérieur. Il travailla à la paroisse, il prit part aux conseils pastoraux de préfecture (vicariats) et diocésains, au conseil des religieux, au conseil pastoral de la CEI (Conférence des évêques italiens), au travail au Santo Ufficio pour les causes de mariage (pour le privilège paulinien) et les causes sacerdotales où il eut à dire: “j’ai pu sentir le pouls de l’Eglise, le cœur du pape et la gentillesse et la sagesse du card. Ratzinger”. Après huit ans passés à Rome, en 1989 pour la troisième fois il repartit en Ouganda. Il y resta jusqu’à sa mort, d’abord à Moyo comme assistant des Sœurs du Sacré Coeur, ensuite, à partir de 1990, à Gulu, où l’on respirait encore un climat de guerre.

En même temps il fut le supérieur de la mission, le curé, le père spirituel du séminaire de Lacor, assistant spirituel de la Cathédrale et de la paroisse de Holy Rosary, procureur, secrétaire de l’évêque et comme tel chargé de participer à tous les événements importants du diocèse et d’en faire le rapporteur. Il était aussi très attentif à l’éducation des jeunes.
P. Igino est mort à Vérone le 14 janvier 2012. Les funérailles se sont déroulées à la Maison Mère le matin et à l’église paroissiale de Sommacampagna (province de Vérone), son village natal, dans l’après midi. Y participaient une trentaine de concélébrants, signe de combien le clergé local l’estimait. C’est là qu’il a été enterré. Le 18 janvier la communauté de Holy Rosary s’est retrouvée pour une célébration de suffrage à lui consacrée.