Mardi 14 août 2018
L’assemblée continentale de formation des circonscriptions comboniennes de l’Afrique francophone (Centrafrique, République démocratique du Congo, Tchad et Togo-Ghana-Bénin) est devenue une tradition. Après Nairobi en 2000, Cotonou en 2002, Lomé en 2004, Cotonou en 2007, Kinshasa/Kimwenza 2011, Sarh en 2013, Lomé en 2014 et Cotonou en 2016, la huitième assemblée de formation de l’Afrique francophone se tient à Kimwenza, Kinshasa, République Démocratique du Congo, du 1 au 15 août 2018, sous le thème : mission, apostolat de la jeunesse/vocation et formation en Afrique aujourd’hui.

Sont présents trois membres du Secrétariat Général de la Formation, le P. John Baptist Opargiw, le P. Fermo Bernasconi et le P. Elias Sinjalim ; le P. Katsan Fodagni Kokouvi (Fidèle), supérieur délégué du Tchad et coordonnateur de la formation de l’Afrique francophone, les promoteurs des vocations et formateurs des propédeutiques, postulats, noviciat et scolasticat, venus des délégations du Tchad et de la RCA et de la province du Congo. Ceux de la province du Togo-Ghana-Bénin n’ont pas pu obtenir les visas d’entrée au Congo.

Dans ses  remarques préliminaires adressées à l’assemblée, le Père John Baptist a souligné que cette assemblée s’inscrit dans la vision du dernier chapitre général qui l’avait prévue  non pas pour présenter des rapports et prendre des décisions, mais d’abord et surtout pour recevoir les apports de formation permanente, pour apprendre, se renouveler et améliorer la qualité de notre pastorale de la jeunesse et de notre formation initiale et permanente. En outre, le choix du thème de cette assemblée a été influencé par le thème du prochain synode des évêques sur la jeunesse. Enfin, regardant le contexte particulier de notre institut, nous sommes invités à réfléchir davantage avec notre Règle de Vie, que nous revisitons et révisons, avec les conclusions de l’assemblée générale de formation de Maia 2017, et d’autres questions d’actualité de JPIC, du dialogue interreligieux, pour répondre aux défis divers de la formation comme un processus continu.

L’assemblée a connu deux grands moments : un moment de formation et un autre d’assemblée proprement dite. La première partie de la formation permanente traitait de la réalité de la jeunesse face à la nouvelle technologie de l’information et de la communication, spécialement les réseaux sociaux. Ensuite, les Peres Elias et Fermo ont respectivement abordé la mise en pratique du modèle formatif d’intégration et la nécessité et les exigences de la formation continue du formateur. Au deuxième moment, consacré à l’assemblée proprement dite, une considération particulière est accordée aux motions des précédentes assemblées et aux rapports de différents secrétariats de formation.